Technique
Un peu d'information...
Après de nombreuses recherches auprès de différents fournisseurs et plusieurs séries de tests réalisés en collaboration avec mes partenaires, j’ai sélectionné pour vous des profils de jantes qui répondront à vos attentes et à vos besoins sans en négliger la solidité ni le poids.
Afin de tester chaque jour mes roues et de faire évoluer mes montages, j'ai noué des partenariats avec des professionnels du cycle :
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- Dylan LEVESQUE pilote PRO de DH en coupe du monde pour les saisons 2020 et 2021
- Paul GAYRAL de ENDURO SESSION, guide moniteur et compétiteur nationale et internationale.
- Remy MENDEZ de Provence Allbikes, guide moniteur organisateur d'aventures.
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Pas de vélo sans technique
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Les roues sont les éléments primordiaux d’un vélo.
Elles agissent directement sur 4 critères :
- le rendement
- le dynamisme
- la précision
- le confort
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Les différentes combinaisons de matériaux, sections et autres éléments constitutifs d’une roue permettent d’ajuster ces paramètres et donc le rendu final.
Une roue n’a rien de standard : à chaque utilisateur sa roue !
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Les jantes et leurs matériaux
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L’aluminium :
=> avantages : légèreté, confort
=> inconvénients : faible limite élastique, matériau ‘’mou’’, rendement perfectible
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Il s’agit de l’alliage historique des jantes, le plus répandu actuellement. Il a été utilisé dans toutes ses nuances au cours de l’histoire du cycle et sous des appellations toutes plus exotiques les unes que les autres.
L’évolution des nuances d'aluminium et de la structure des jantes (d'abord simple paroi, puis double et enfin triple) ont eu un impact important sur le rapport légèreté/solidité.
Au cours des années, les grands fabricants ont travaillé la section de la jante et sa largeur et, pour certains, ont fini par supprimer les crochets du talon (jante dite ‘’hookless’’) permettant ainsi d’améliorer sa solidité et sa rigidité.
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Le carbone :
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=> avantages : rendement, rigidité, légèreté, solidité, précision, absence d’élasticité (pas de saut, pas de voile)
=> inconvénient : la rigidité apportée exige un meilleur physique
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Il s’agit du matériau de toute dernière génération. Ce matériau, bien qu’employé dans les vélos de route depuis de nombreuses années, n'est arrivé que récemment dans le vélo de montagne et les jantes.
Le carbone, autrefois matériau réservé à l’élite, s’est progressivement démocratisé et son récent essor est principalement dû à l’évolution de ses processus de fabrication.
Les jantes carbones sont devenues incontournables, et ce n’est pas sans raison.
Grâce à sa grande malléabilité de forme, le carbone laisse libre cours à la créativité des fabricants de jantes. qui peuvent ainsi optimiser les renforts, les structures, les sections, le design…
De plus, il permet d’obtenir des roues au rendement et à la capacité de relance incomparable tout en disposant d’une incroyable fiabilité, le tout dans un poids contenu.
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C'est pour toutes ces raisons que les jantes carbones sont aujourd’hui devenues ‘’LA REFERENCE’’ en terme de performance et cela n’est pas prêt de s’arrêter.
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Les rayons :
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Il en existe de nombreuses sortes : des rayons coudés et des rayons droits dans différentes sections (rondes ou plates avec épaisseur évolutive).
Les plus communs sont en inox. Viennent ensuite ceux en aluminium et enfin ceux en matériaux plus exotiques comme le titane ou même le kevlar.
Chacun de ces matériaux présente des atouts et des faiblesses, mais c’est sans conteste l’utilisation et l’utilisateur qui permettront de choisir le type de rayon adapté.
L’inox est incontournable de par son insensibilité à la corrosion, sa résistance mécanique élevée et son faible coût. Il permet de personnaliser les roues au grè des envies grâce aux multiples formes et sections disponibles.
Le titane est quant à lui un matériau beaucoup plus ‘’élitiste’’. Ses principaux atouts sont une incomparable élasticité et une masse volumique 50% inférieure à celle de l’inox.
Il permet de gagner de 50 à 150 grammes par roue en fonction des rayons inox choisis.
Il filtre les vibrations et rend les roues carbones très confortables. Il est léger, ce qui permet de gagner en rendement et d’améliorer les relances.
L’aluminium et le kevlar font bande à part puisqu’ils ne sont utilisés que par les fabricants de roues standardisées.
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La ligature :
Une ligature consiste à réaliser une liaison entre deux rayons qui se croisent. Elle consiste généralement à réaliser un nœud spécifique à partir d'un fil d’acier inoxydable très fin qui sera ensuite soudé.
La ligature du rayonnage offre une finition plus soignée et apporte 3 avantages :
=> lors de la casse d’un rayon, elle maintient le rayon et évite ainsi d’endommager le cadre, le dérailleur ou de bloquer la roue (toutes ces conséquences pouvant causer une chute éventuelle)
=> le rendement est à la hausse: la ligature favorise une meilleure transmission de couple entre le moyeu et le cercle (gain en nervosité)
=> la rigidité de la roue est augmentée :
o grâce à l'immobilisation des rayons entre eux, la rigidité latérale est augmentée
o grâce à l’augmentation de la hauteur théorique des flasques de moyeu, la rigidité verticale est améliorée
A noter que la prise de poids liée au ligaturage est considérée comme négligeable (moins de 10 g par roue).